LA BATAILLE DES MARAIS DE SAINT-GOND VUE PAR HENRI ISSELIN

7 septembre

 

Dès l'aube du 7 septembre, la bataille reprend sur tous les points du front.

Durant toute cette journée, le temps va demeurer, une fois de plus, parfaitement beau. " Je ne me souviens pas, écrit Gide dans son journal, d'avoir jamais vu... une si longue suite de jours uniformément splendides. Le cœur est accablé par la sérénité du ciel. " C'est encore dans une chaleur de fournaise que les troupes vont se déplacer et se battre.

Une série de combats singuliers vont opposer les armées que le déroulement des opérations a placées face à face. Von Kluck bataille contre Maunoury tout en s'inquiétant de contenir French et Franchet d'Esperey, tous deux modérément pressants. La 5e armée tente de progresser en repoussant la droite de Bülow cependant que la gauche de celui-ci et la droite de son voisin, von Hausen, vont unir leur action pour bousculer Foch.

Enfin, les " princes ". Wurtemberg manifeste l'intention de disjoindre Langle de Cary et Sarrail; le Kronprinz de faire sauter les points d'appui de Nancy ou de Verdun sur lesquels s'articulent notre 3e armée et toute l'aile droite du dispositif français.

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