OPERATIONS BRITANNIQUES EN FRANCE ET BELGIQUE 1914

Ecrit par le Général de Brigade James E. Edmonds

Publié par Macmillan & Co, 1933

Traduit, en Français par Alphonse VOLCKAERTS. Merci pour son aide

PREMIER CONTACT AVEC L'ENNEMI

CHAPITRE 2 – PREMIER CONTACT AVEC L’ENNEMI.

(Croquis 4 et 5; Cartes 2,3,5 et 6)

 

 

Le 22 Août à l’aube, l’Esc C du 4e Dragon de la Garde ( 2e Brigade de Cavalerie) poussa deux patrouilles avec officiers à partir d’Obourg, sur le canal, en direction du Nord vers Soignies; une de celles-ci trouva un planton Allemand sur la route, tira dessus, et le fit déguerpir. Ce fut apparemment le premier coup de feu de la Guerre tiré par un Anglais sur le continent.

Plus tard une unité du même escadron avança pour rencontrer un corps de cavalerie Allemand qui faisait mouvement vers le Sud sur la route allant de Soignies vers Mons, le fit se replier vers Casteau et le poursuivit jusqu'à ce qu’il fut arrêté par le feu. ( Les comptes-rendus allemands rapportent aussi cela comme étant le premier contact. "Mons" p.17.) Le 4e Esc tua trois ou quatre ennemis et en captura trois autres, qui prouvèrent appartenir au 4e Cuirassier de la 9e Division de Cavalerie. Plus loin à l’Est, la 3e Brigade de Cavalerie trouva un terrain inoccupé sur 2 Miles au Nord du Canal dans le triangle Gottignies-Roeulx-Houdeng; mais ici aussi les paysans rapportèrent que l’ennemi était en force à Soignies au Nord de La Louvière ( onze Miles à l’est de Mons). Encore plus loin à l’Est, des patrouilles de la 5e Brigade de Cavalerie établirent tôt le contact avec l’ennemi dans les environs de La Louvière et rapportèrent que des troupes allemande de toutes armes avançaient depuis le Nord, et que les Français se retiraient au delà de la Sambre. Le général Sordet de la 3e Division de Cavalerie passa en travers de la 5e Brigade de Cavalerie peu après, dans sa marche vers l’Ouest; mais ce n’est pas avant presque 10h du matin qu’un détachement allemand de toutes armes ( De la 13e division) vint au contact avec deux escadrons des Scots Greys ( 5e Brigade de Cavalerie), qui tenaient les ponts sur la Samme à Binche et Pérones, face à l’Est. L’ennemi fit peu d’effort pour forcer le passage, bien qu’il bombarda les Greys lourdement mais inefficacement, et maintint des tirs tendus assez précis. La 3e Brigade de Cavalerie, en appui de la 5e, resta près de Bray, à deux Miles dans la profondeur, tirant quelques salves de ses batteries R.H.A D et E. A 2h de l'après-midi, les Greys se retirent lentement, ayant apparemment, par une supériorité nette en tireurs d'élite, infligé quelques trente à quarante tués ou blessés au prix d’un officier blessé. Une unité du 16e Lancier, qui avait été envoyée à leur aide, donna la chasse à une patrouille hostile sur leur chemin, et tomba subitement au contact avec une partie de Jager sur la colline à l’Ouest de Péronnes. L'unité passa au travers des Jager, chargea encore au travers d’eux en fin de journée, au seul coût d’un homme blessé et trois chevaux tués, et puis les laissa à la batterie E du R.H.A., qui devait couvrir leur retour. Dans l’ensemble, la cavalerie avait été éprouvée par son travail cette journée la, étant satisfaite qu’elle était supérieure aux cavaliers allemands, montés et démontés, aussi bien au fusil qu’à l'épée.

 

L’effet cumulatif des rencontres pendant la journée sur les commandants de cavalerie britannique était la conviction que l’infanterie allemande en grande masse était en appui direct de la cavalerie allemande. Ils avaient fait des rapports dans ce sens le jour précèdent, et ils étaient maintenant plus que jamais convaincus dans leur opinion. Des reconnaissances aériennes durant l’avant midi ne tendaient pas à modifier cette vue. Un aviateur atterrissant à Beaumont ( à peu près 12 Miles à l’Est de Maubeuge) pour prendre du pétrole appris du Général de Mas-Latrie, le commandant du XVIIIe Corps français, que le Général Sordet, dans sa marche vers l’Ouest sur le flanc gauche des Armées Alliées, avait, le 21, rencontré l’infanterie allemande au Nord du canal de la Sambre, et avait été contraint à reculer. Cela expliqua son mouvement vers le Sud jusqu'à Binche. Plus tard, un autre aéroplane anglais (qui retourna à l'aérodrome à 1.10h de l'après-midi) renseigna que la partie Nord de Charleroi et beaucoup d’autres villes et villages à l'entoure étaient en flammes, et sur son retour vers l’Ouest il avait été engagé par les feux d’une brigade d’infanterie entre Ath et Enghien. Un troisième aéroplane avait eu une expérience similaire, l’observateur ayant été blessé. La somme totale de ces observations menait à l'idée que les brigades d’infanterie allemande, probablement de la force d’un corps pour l’ensemble, remplissaient les routes au Sud de Grammont, que la division de cavalerie était à Soignies, et que le front général de ce corps et cette division de cavalerie s'étendait, face au Sud-Ouest, de Lessines jusqu'à Soignies, ( Les unités en questions étaient, commençant par l’Ouest: IV.Corps, III.Corps et 9e Division de Cavalerie) aucune partie d’entre eux n'étant à l’Ouest du canal de la Dendre, à l’exception d’une partie d'unités montées qui avaient été vues à Peruwelz, immédiatement au Nord de Condé. Leur future avancée, si la direction avait été maintenue, aurait mené leur flanc gauche ( Est) jusqu'à Mons.

 

Pendant ce temps, les I. et II. Corps britanniques étaient en train d’avancer. Vu la situation, les deux corps démarrèrent une heure et demi plus tôt que le temps qui avait été originellement ordonné. La 1re Division, faisant mouvement à 4h du matin atteint ses zones de stationnement choisies, au Nord et au Sud-Ouest de Maubeuge, à Bettignies, St Rémi Mal Bati, Limont Fontaine, entre 3 et 5h de l'après-midi Mais peut avant 3.30h de l'après-midi Sir Douglas Haig reçu des ordres pour le I. Corps de continuer sa progression. Le résultat des reconnaissances du matin avait montré au GQG. que si la Division de Cavalerie était retirée, comme déjà ordonné, vers la gauche de la ligne, la 5e Brigade de Cavalerie aurait été trop faible pour couvrir le large trou entre le droite du II.Corps et la gauche du XVIII. Corps français sur la Sambre, et que par conséquent le I. Corps devait se dépêcher pour l’appuyer. Comme convenu, entre 5 et 7h de l'après-midi la Ire Division repris sa marche, mais n’atteint pas ses campements jusque tard dans la nuit, les 2e et 3e Brigades entrant à Villers Sire Nicole et Croix les Rouveroy, quelques huit à dix Miles au Sud-Ouest de Binche, entre 9 et 10h de l'après-midi tandis que la 1re Brigade ( de la Garde) sur la droite n’arrivait pas à Grand Reng avant 2 à 3h du matin le 23. C'était une longue marche, qui éprouva les troupe sévèrement.

 

Aux environ de midi, la 2e Division, qui avait démarré à 5A.M., fit une halte dans la profondeur à Longueville, Hargnies, et Pont sur Sambre, qui se situe sur une route Nord et Sud passant à l’Ouest de Maubeuge. Ses éléments avancés étaient donc à quelques six Miles au Sud-Ouest des arrières de la 1re Division. La 2e Division reçut également des ordres pour reprendre sa marche; mais ils furent subséquemment annulés, car l’avancée allemande était apparemment terminée pour la journée, et il n’y avait pas d'immédiate nécessité de faire un tel appel aux unités.

 

Le mouvement entier du I. Corps était couvert sur l’Ouest par un flanc-garde de la division de cavalerie, qui traversait le Forêt de Mormal.

 

Au III. Corps, la 3e Division fit mouvement à 7h du matin, et la 5e sur trois colonnes, à 6h du matin; la précédente atteint ses cantonnements autour de Mons, dans la zone Nimy-Ghilin-Frameries-Spiennes, à environ 1 h de l'après-midi, et la dernière, sur sa gauche, la ligne du canal de Mons de Jemappes en direction de l’Ouest vers Bois de Boussu, une ou deux heures plus tard. Les troupes souffrirent encore beaucoup des routes pavées et la marche, bien que pas longue, fut extrêmement éprouvante. La première ligne d’avant-postes prise par la 3e division, suite aux rapports des engagements de la 5e Brigade de Cavalerie, était de Givry ( 6 Miles Sud- Est de Mons) jusqu’en bordure de Mons. Plus tard dans l'après-midi, cependant, la ligne s'étendait vers l’avant dans une large mouvement vers l’Est, à travers Villers St. Ghislain, St. Symphorien, le pont de Obourg, et le pont de l'écluse 5 à Nimy. La 8e Brigade occupa la droite de cette ligne, la 9e la gauche et la 7e était en réserve quelques 5 Miles en arrière à Frameries et Ciply le village autour duquel l'armée de Marlborough avait bivouaque la nuit avant la bataille de Malplaquet. A gauche de la 3e Division, la 13e Brigade de la 5e Division occupait la ligne du canal entre Mariette et les Herbieres, et la 14e Brigade de les Herbieres à Pommeroeul. Le front total près de Mons, tenu par le II. Corps , était supérieur à vingt Miles.

 

Les deux corps étaient donc approximativement aux positions qui leur avaient été assignées dans les ordres du G.Q.G. le 20 Août.

Le I. corps était seulement à une courte distance de sa position souhaitée; mais la cavalerie devait alors maintenant bouger vers l’Ouest, et un mouvement d’une aile du II. Corps vers le Nord-Est jusqu'à Lens devait encore avoir lieu. Pour le moment, la ligne du canal de Mons, actuellement tenue par les avant-postes du II. Corps, était la gauche du front britannique; avec le front du I. Corps cela formait un angle saillant, pas une ligne droite.

 

Une large ceinture de terres boisées s'étendait sur toute la longueur du front au Nord du canal, capable de masquer l’approche de l’ennemi en deçà de deux Miles , ou même moins, de la ligne des plantons britanniques. Autour de Mons elle-même, le canal forme un saillant prononce ( le "saillant de Mons" comme il sera appelé), qui était mal adapté à une défense sérieuse et prolongée. Sur base de l'appréciation de la situation, le Q.G. de la 3e Division, qui avait été prévenue d’une attaque possible par les avant gardes allemandes, décida que, dans son secteur, les avant-postes ne devraient pas être renforcés en cas d’attaque, et ordonna la préparation d’une seconde ligne de positions dans la profondeur, qui sera présentement décrite. Pendant ce temps, comme le II. Corps arrivait, il devint graduellement possible de recueillir la Division de Cavalerie. Originellement l’intention était qu’elle devrait faire mouvement vers l’Est à midi; mais, suite à la menace allemande aux environs de Binche, cela avait été considéré comme déconseillé. A 4h de l'après-midi, cependant, le Général Allenby donna l’ordre de se retirer vers l’Ouest. Le gros de la 5e Brigade de Cavalerie restait près de Estinne au Mont ( Sud-Ouest de Binche) laissant les Greys écossais en position à Estinne au Val une paire de Miles au Nord-Ouest. A 6.30h de l'après-midi la brigade, après avoir d’abord mis les ponts sur la Samme en état de défense, alla en stationnement entre Binche et Merbes Ste. Marie. Comme la Division de Cavalerie se repliait, elle était suivie par un ballon dirigeable allemand. Après une très douloureuse marche vers l’Ouest derrière le II.Corps, sur quelques 14 Miles de routes pavées à travers un interminable village de mine, morne et sordide, elle arriva dans ses cantonnements à Elouges, Quievrain et Baisieux, sur la gauche de l'Armée, entre minuit et 3h du matin le 23.

 

Dans le courant de l'après-midi, le Corps Volant fit encore des reconnaissances vers Charleroi, et certifia qu’au moins deux corps d'armée allemands, l’un d’entre eux le Corps de la Garde – et la Division de Cavalerie de la Garde, étaient en train d’attaquer la 5e Armée française sur la ligne de la Sambre. ( L’attaque était exécutée par la Garde, X.,X. Réserve et le VII. Corps ( de l’Est vers l’Ouest). L’avance du jour précèdent jusque la Sambre avait été conduite par la Division de Cavalerie de la Garde et la Garde et le X. Corps). Dans la soirée, les observateurs retournèrent avec des nouvelles très graves, qui étaient confirmées en détail, plus tard, par le Lt E.I. Spears, l’officier de liaison britannique du Général Lanzerac, et par un officier du Q.G. de la Cinquième Armée envoyé par ce général. Le centre français avait été enfoncé, et le X. Corps s'était retiré sur la ligne St Gérard ( 13 Mile E.S.E. de Charleroi)-Biesme-Gerpinnes, de cinq à dix Miles au Sud de la rivière; le III. Corps avait reculé de la même manière presque de la même distance, sur une ligne de Gerpinnes en direction de l’Ouest à Jamioulx; le XVIII. Corps sur la gauche, par contre, resta sur sa position originelle, encore échelonné vers l'arrière, entre Marbaix et Thuin. ( Un bon compte-rendu de ces événements pourra être trouvé dans "Le 10e Corps à la bataille de Charleroi" par le Colonel Lucas.) Le Général Sordet avait fait mouvement vers le Sud à partir de Binche, et arrêtait son corps de cavalerie pour la nuit à Bersillies l'Abbaye ( 9 Miles au Sud de Binche), se battant bien à l'arrière de l'Armée Britannique avant de faire mouvement vers l’Ouest. Les deux Divisions réserve du Général Valabrègue étaient près d’Avesne, vingt-cinq Miles au Sud de Mons, se préparant à marcher Nord-Est vers Beaumont-Cousoldre, en arrière du vide entre les Armées Alliées. Les britanniques sur le canal de Mons, par conséquent, étaient quelques neuf Miles au Nord de la ligne principale française: en outre, la 1re division, quand elle arriverait à sa destination près de Grand Reng, serait carrément à neuf Miles du flanc gauche du XVIII. Corps français. Pour combler le vide il n’y avait pas d'unités disponibles, excepte la 5e Brigade de Cavalerie et les deux divisions réserve de Valabregue; à moins que l’on inclut la cavalerie de Sordet, qui était encore dans le voisinage, bien que s'éloignant rapidement de là. Plus loin, neuf Miles de la ligne britannique du Saillant de Mons à Rouveroy ( 9 Miles au Sud-Est de Mons), étaient tenus par pas plus d’une brigade d’infanterie, la 8e.

 

Les gros éléments de l'ennemi étaient maintenant signalés dans différents endroits à proximité dangereuse. On savait que vingt milles hommes de toutes armes, présumés appartenir au VII.Corps allemand, faisaient mouvement en direction du Sud à partir de Luttre, à peu près huit Miles au Nord de Charleroi. Trente milles de plus ( supposés être le IV. ou le III. Corps, mais de fait du VII. Réserve) étaient signalés près de Nivelles, et le IX. Corps bivouaquait pour la nuit au Sud-Est de Soignies. ( Les III. et IV. Corps étaient à l’Ouest du VII. Réserve et du IX. respectivement près de Soignies et au Sud-Ouest d’Enghien.) Maintenant un autre gros élément, de toutes armes, reconnu pour être un autre corps, le 2., était en mouvement vers l’Ouest à travers Ladeuse, à peu près cinq Miles au Sud de Ath. Plus loin, la 9e Division de Cavalerie allemande avait été identifiée, avec sa pointe à Peruwelz, et l’on savait qu’une autre cavalerie, probablement divisionnaire, était au Nord de Mons. ( La nuit du 22 au 23, les trois divisions de cavalerie de Marwitz étaient concentrées autour d’Ath, se préparant à faire mouvement, en direction du Nord-Ouest vers Courtrai et la cote. L'extrême gauche de la 9 Division de Cavalerie, pas sa pointe, avait approché Peruwelz pendant le 22. Marwitz était en train de chercher l'avancée britannique venant de la cote, celle de l’Ouest, pas du Sud. Poseck,p.31.) Les habitants de Les Herbières informèrent les Gardes frontières écossaises que douze Uhlans avaient traversés leur village à cheval le 21, et qu’environ deux cents Allemands étaient à portée de main. Finalement un rapport aérien fut apporté à Maubeuge, et immédiatement emporté personnellement au GQG. par le Brigadier Général Sir David Henderson, relatant qu’une longue colonne, estimée à un corps, était en mouvement vers l’Ouest sur la route Bruxelles – Ninove, et qu’a cette dernière ville elle avait tourné en direction du Sud-Ouest vers Grammont. Elle fut identifiée plus tard comme étant le II. Corps allemand de la Première Armée. Il y avait aussi des indices d’une force importante ( III.Corps) descendant la grande chaussée à Soignies; c'était une tentative de se dissimuler à l’observation en se tenant en dessous des arbres qui bordaient la route.

 

Comme la situation se révélait, le Commandant en Chef britannique, tout en espérant qu’une action offensive pouvait toujours être possible, commença à réaliser, qu'étant donné la position isolée de sa force, la nécessité d'être préparé à toute sorte de mouvement, aussi bien vers l’avant que pour la retraite. Le rapport aérien indiquant qu’un corps était en mouvement sur la route Bruxelles-Ninove-Grammont semblait donner l’avertissement d’un ambitieux mouvement enveloppant vers le Sud-Ouest. Dans tous les cas, l'avancée de Kluck rendit impossible d'espérer que les Britanniques seraient capables d’atteindre Soignies sans opposition. Prenant tous ces faits en considération, Sir John French, après consultation avec le Major-Général Sir A. Murray, son Chef de l’Etat-Major Général, annonça vers 10h de l'après-midi à ses officiers d'Etat-major Généraux supérieurs de ses deux corps et de la Division de Cavalerie ( Brigadiers-Généraux J.Gough, G.T. Forestier-Walker et le Colonel J.Vaughan), qui avaient été convoqués à Le Casteau pour recevoir les ordres pour les opérations du jour suivant, que , à cause de la retraite de la 5e Armée Française, l’offensive britannique n’aurait pas lieu. A la requête du Général Lanzerac, apportée par un officier d'état-major vers 11h de l'après-midi, que les anglais devraient attaquer le flanc des colonnes allemandes qui les poussaient en arrière de la Sambre, Sir John sentit qu’il était impossible d’y accéder, par ce que cela aurait signifié qu’il aurait exposé son propre flanc gauche à un ennemi au moins deux fois plus fort; mais il accepta de rester sur sa position sur le canal pour vingt-quatre heures. A la suggestion du II.Corps, il ordonna au I. Corps de reprendre à 6h du matin le 23 la portion de la lignes d’avants postes du II. Corps qui se trouvaient à l’Est de Mons. Conformément la 2e Division qui, comme nous l’avons vu, était restée dans ses cantonnements originaux, fit mouvement vers l’avant à 3h du matin le 23, mais il était trop tard pour relever le II. Corps avant que la bataille ne commence.

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